Notre vision de la médecine
Cardiologie globale
« Un corps peut-il guérir, dont le cœur est malade? »
( Pierre Corneille, Clitandre)
Bien que la cardiologie soit une spécialité , nous ne souhaitons pas
pratiquer une médecine
d’organe. On doit considérer le patient dans sa globalité et sa complexité et ne pas se
focaliser uniquement sur son coeur. Il faut prendre en compte ses autres pathologies, son
mode de vie et ses contraintes, sa façon d’appréhender la pathologie et son psychisme afin
de lui proposer la prise en charge la plus appropriée et tisser une relation de confiance au
long cours. Le coeur, le corps, l’esprit: tout est lié.
Empathie et bienveillance
La médecine que nous souhaitons pratiquer est une médecine à l’écoute,
empathique et bienveillante. Une partie du travail du médecin en consultation est désignée
classiquement sous le nom d’ «interrogatoire». Mais en réalité, il ne s’agit pas seulement
d’interroger son patient mais surtout de savoir l’écouter. Une bonne écoute permet de faire
un bon diagnostic, d’adapter les traitements pour qu’ils soient bien tolérés et acceptés (et
donc pris!) par le patient, et parfois même -dans notre époque de stress et
d’individualisme- de soigner déjà un peu le patient.
Sens clinique
Malgré tous les progrès techniques et technologiques de la médecine, le
sens clinique reste indispensable à une bonne médecine. Bon nombre de patients pensent qu’un
ou des examens peuvent remplacer la
consultation et la réflexion médicale qui l’accompagne. C’est faux. Un examen s’interprète
selon le contexte clinique et l’on trouve beaucoup plus facilement ce que l’on cherche. Il
ne sert à rien de multiplier les examens sans indications précises, ce n’est que perte de
temps et d’argent! Un bon médecin n’est pas qu’un prescripteur. Il doit être capable de
faire la synthèse des résultats et de conclure sur un diagnostic (qui peut être que tout va
bien!) et une prise en charge.